Lors de son show bordelais, est-ce le vin ? Ou l’air marin ? Notre petit Nicolas Sarkozy a réitéré son discours populiste et démagogique fortement teinté d’accents gaullistes et sociaux.

Ce n’est pas par conviction profonde mais c’est uniquement par opportunisme, par tactique électorale, par « calcul politiquare » qu’il a prononcé de tels propos. A l’UMP, il sait la droite libérale derrière et il lui faut donc conquérir le clan gaulliste.

L’importante frange gaulliste n’adhère ni à ses orientations libérales ni à sa personne. Or pour gagner les élections présidentielles, le petit Nicolas Sarkozy doit obtenir l’appui de ce courant.
Du social il faut ! Du social vous aurez ! Ainsi d’une pierre deux coups. Le clan gaulliste et l’électorat populaire sont visés par ces propos démagogiques.

Croit-il réellement qu’il pourra faire disparaître les sdf en deux ans ? Que neni !
Pense-t-il moraliser le capitalisme sauvage tel qu’il sévit actuellement ? Que néni !
Son objectif, le Château par tous les moyens. S’il fallait gravir l’Everest, il le ferait pour satisfaire son ego hyperdéveloppé.

(crédit photo agence Reuter)

Mais le commercial, le vendeur, a-t-il réussi à avancer un argument de vente qui peut lui fait marquer des points. Est-ce que le petit Nicolas Sarkozy engrange des points positifs avec de telles impostures.
Son discours manque de réelle sincérité et de véritable conviction. On sent le discours opportuniste. La main flatteuse qui se veut amicale, dans le dos du client indécis.

Qu’en pense l’électorat populaire. Se laissera-t-il berner ? Ne préférera-t-il pas l’original à une pale copie. Le Pen est en embuscade.

Qui va contredire notre petit Nicolas Sarkozy au sein du clan gaulliste ? Les derniers réticents sont en train de faire allégeance car la distribution des places aux élections législatives doit être prise en considération par chacun ! Ils sont braves mais pas suicidaires à propos de leur fauteuil de député ou de sénateur !

Que fera Jacques Chirac ? Le locataire actuel du Château. Il réserve son coup pour la fin février. Le mois de janvier risque d’être tumultueux.

Le vendeur Nicolas Sarkozy n’est pas encore en situation d’obtenir la signature au bas de son contrat ! L’électorat populaire n’est pas prêt à accorder un blanc-sein après de telles promesses.

Soyez assuré d’une chose, le petit Nicolas Sarkozy n’a absolument pas renié ses convictions libérales. Si tel n’était pas le cas, la conversion tiendrait du miracle !