Le petit travailleur Nicolas Sarkozy
Le petit travailleur Nicolas Sarkozy
Mieux que la fracture sociale de son ainé, dans le genre, le petit Nicolas Sarkozy, « après la France qui souffre » de Charleville-Mézières, se penche de nouveau sur le sort des travailleurs.
Mais à quelles sortes de travailleurs s’adresse-t-il ?
Aux travailleurs très riches quand il dit « chacun la liberté (…) de disposer comme il l’entend d’au moins la moitié de son revenu ». Une façon
originale de mentionner le bouclier fiscal. Tout le discours est à l’avenant. Tout le monde doit s’y retrouver en bonne place. Mais tout est dans le non-dit. Ainsi, le fait d’exonérer de toutes les charges les heures après la 34ème heure entraine pour le salarié la non prise en compte de ces salaires dans le calcul de la retraite. Pour le patronat, c’est tout bénéfice puisse que ces heures valent moins chers que les autres.
D’ailleurs, pris à la lettre, le discours sur le capital vaut le détour car il nous fait le discours « d’un capitalisme paternaliste » qui a complètement disparu de notre monde.
crédit photo Luyssen Jean Luc / Gamma
Le petit travailleur Nicolas Sarkozy après une dure journée de labeur.
Eh bien OUI ! Avec le petit Nicolas Sarkozy tout est possible !
Le discours de Poitiers vaut, par ailleurs son pesant d’or !
Le bonimenteur n’hésite pas à louanger Madame Edith Cresson alors qu’il fut l’un de ses plus fervents et assidus délateurs.
Mais l’hypocrisie du petit Nicolas sarkozy va plus loin. Comme aucun candidat n’attaque sa personne contrairement à ses propres manœuves, il mentionne les machinations dont sont capables son propre camp (Pompidou, Chaban-Delmas, etc…) pour terminer par cette phrase inouï « Je sais qu’à mon tour rien ne me sera épargné par des adversaires qui ne veulent pas débattre au fond et qui trouvent plus facile de discréditer que d’argumenter. ».
On croit rêver !
Tous les coups tordus viennent de son camp (la dernière en date à propos des RG) et il veut déjà apparaitre en martyr.